lundi 28 juillet 2014

@livredepoche #PLLP : la sélection de juillet et un bon moment en compagnie de "Quatre racines blanches"

La fin de cette aventure se profile doucement et je dois dire que la sélection pour les mois de juillet et d'août était alléchante.


Pour juillet, j'avais le choix entre "Soudain trop tard" de Carlos Zanon, un roman qui se passe à Barcelone : " Un bar de quartier populaire, à l’aube. Epi, petite frappe notoire, fracasse le crâne de son ami Tanveer, puis s’enfuit retrouver Tiffany, la femme pour laquelle il a commis l’irréparable. Son frère, Álex, tente de le retrouver et de l’aider. Mais de quel secours peut être un ancien toxicomane schizophrène ? Soudain trop tard est le récit de la journée et de la nuit qui ont précédé le meurtre, et où tout a basculé. Sur fond de misère sociale, dans une ville touchée par la crise, émerge toute une galerie de petites gens marginalisés, personnages tragi comiques et terriblement touchants, occupés à survivre, entre optimisme et désespoir."
 
J'avoue que la sauce n'a pas pris avec ce roman malgré un résumé qui me semblait prometteur. Le style surtout m'a rebutée. Et une difficulté terrible à entrer dans l'histoire. Exit donc pour ce polar.
 
 
Ensuite, il y avait "Une terre si froide" d' Adrian McKinty.
"1981, Irlande du Nord. Bobby Sands vient de mourir. Le pays est sous haute tension, Belfast à feu et à sang. A Carrickfergus, deux homosexuels sont tués, main gauche arrachée. La piste d’un serial killer semble évidente. Mais le sergent Sean Duffy sait que les apparences sont souvent trompeuses, lui qui incarne un paradoxe en Ulster : il est flic et catholique."
 
J'ai beaucoup aimé le style de cet écrivain. Les personnages sont humains, crédibles. On se voit les suivre dans la ville, dans cette enquête. La plongée au sein d'une Irlande du Nord en pleine crise était un pari intéressant. Mais de circonvolutions en  révolutions, l'auteur m'a finalement lassée et perdue. C'est dommage car je pense que je suis passée à côté de quelque chose...
 
 
 
 
 
 
Enfin, j'ai attaqué "Quatre racines blanches" de Jacques Saussey. L'auteur nous emmène au Canada.Daniel Magne, officier de police à Paris, est en voyage professionnel au Québec. Il représente la France dans un congrès qui va se tenir à Montréal et qui rassemblera les polices des pays francophones. Seul témoin du meurtre d’un de ses collègues canadiens et de l’enlèvement d’une femme, il est sollicité par l’inspecteur-chef Anatole Lachance de la Sûreté du Québec pour l’aider à identifier les assassins. Peu après, le corps supplicié de l’inconnue est découvert à l’entrée de la réserve mohawk de Kanawaghe sur la rive du Saint-Laurent. Avec sa coéquipière et compagne Lisa Heslin qui l’a rejoint, Magne se lance dans une enquête hors juridiction particulièrement délicate et périlleuse. Sans le savoir, ils viennent de mettre les pieds sur le territoire de l'un des criminels les plus dangereux du Canada."
Ce qui tombe bien car j'aime bien ce pays. J'avais donc un a priori plutôt positif en entamant ma lecture. D'autant que le résumé de la quatrième de couverture n'était pas sans m'évoquer un roman de Fred Vargas ( sous les vents de Neptune). Regardez plutôt : "
Encore un petit coup de pouce pour la lecture de ce roman. Seulement, les a priori peuvent jouer dans les deux sens et se retourner contre l'auteur dont on attend dès lors beaucoup.
Jacques Saussey s'en sort très bien face à ce challenge. Ses personnages sont sympathiques sans être caricaturaux. L'intrigue est très bien menée et je n'ai éprouvé aucune lassitude dans ma lecture. J'ai beaucoup aimé cette plongée dans le quotidien d'un Québec inhabituel où les gangs s'opposent et où les indiens se déchirent dans un monde qui ne leur a laissé aucun espace de liberté. Un roman où les enquêteurs doivent aller à la rencontre de l'autre et de soi-même ce qui lui confère un petit côté initiatique nullement désagréable. J'avais enfin mon lauréat :-)
 
 

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